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Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949)
1931 : Mariano Fortuny invente un nouveau type de papier photo
Mariano Fortuny savait que pour obtenir de bons résultats dans les contrastes et la netteté des images, la qualité du support de la photo était aussi importante que celle de l'optique :
« On ne trouvait aucun papier pour l'impression qui fût adapté à la photographie d'art, pour photographier des tableaux, statues, monuments, paysages, ou réaliser des portraits.
[…] et on a cherché la solution de ce problème qui intéresse au plus haut point ceux qui se servent de la photo comme un moyen pour exercer leur métier.
Maintenant, on peut dire que ce problème a été parfaitement résolu […] les résultats sont magnifiques. »
Fortuny
Et comme il l'avait fait pour toutes ses inventions pour l'éclairage, et l'impression du tissu, il déposa à Paris un brevet pour un papier photo aux pigments de carbone de son invention en mars 1931.
La collection de photos de Mariano Fortuny est aussi une collection des divers types de papiers photos existants depuis ses débuts jusqu' au milieu du XXe siècle.
En plus des 12000 négatifs déjà cités, il faut ajouter les 10000 photos encore conservées dans sa bibliothèque, presque toutes réunies dans des albums reliés avec ses propres tissus.
Comme tous les photographes, Mariano ne manqua pas de constituer des albums-souvenirs de ses voyages (photos de monuments et d'œuvres d'art, mais aussi portraits souvenirs) en Italie, en Espagne et au Maroc en 1925, en Grèce en 1936, et en Égypte jusqu'au Soudan en 1938.
Mariano Fortuny, l'artiste et le perfectionniste méthodique, classait ses photos par thèmes intitulés : armes, ciels, vases, nus, paysages, et autres.
Mariano, le démiurge, rassemblait ses clichés-fragments du réel, pour les représenter sous la forme d'objets esthétiques et de sujets de réflexion.
Même chose pour les photos de peintures et d'architectures, classées et présentées selon leurs styles, depuis les origines jusqu'au XXe siècle.
Et ses photos d'œuvres d'art ne se limitaient pas à la simple prise d'une image-souvenir de l'ensemble ; certains détails, pris selon des perspectives différentes, révèlent surtout un travail d'analyse.
Elles étaient quelquefois accompagnées de commentaires critiques.
Projections de photos de Mariano Fortuny en guise de décor sur les scènes de théâtre et d'opéra
Pendant qu'il préparait les maquettes pour la mise en scène des “Maîtres Chanteurs” de Wagner, jouées le 27 décembre 1931 au Théâtre royal de Rome, Mariano Fortuny était allé à la montagne pour photographier un bel orage afin de le reproduire sur scène.Et ses photos d'un dessin d'une scène des Maîtres Chanteurs, puis de la maquette, puis de la scène finale, nous donnent en même temps un exemple des travaux de scénographie de Mariano Fortuny.
En 1933, il prenait des photos de la ville de Grenade pour la réalisation des décors de “La Vie Brève” de l'espagnol Manuel De Falla, pour les projeter à la Scala de Milan.
Il photographiait également ses modèles de coupoles, et ses maquettes de théâtre réalisées et éclairées de diverses manières, afin d'en étudier les effets pour la mise au point du meilleur éclairage, mais aussi pour conserver une trace de ses travaux et constituer une documentation.
Tous ces éléments montrent bien une approche à la fois artistique et instrumentale de la photographie chez ce perfectionniste éclectique, passionné par toutes les techniques susceptibles d'ouvrir de nouvelles possibilités dans le domaine de l'Art.
Car Mariano Fortuny l'esthète était un homme rationnel qui étudiait et analysait tout avec méthode, y compris la photo.
En même temps que des revues scientifiques de chimie et d'anatomie, il possédait les ouvrages de Muybridge comme “Animals in motion” (animaux en mouvement) et “The human figure in motion” (le corps humain en mouvement) ; et bien sûr, des livres ayant pour sujet le nu féminin, comme “Images d'une femme” de Jules Romains, “Nus” de Laryew, et “Le nu” de Drtikol.
Mariano Fortuny ne manqua pas non plus de rappeler le souvenir de son père en photographiant ses dessins, esquisses, gravures, sculptures et tableaux.
Elles furent publiées en 1933 dans une édition richement reliée avec des tissus Fortuny, aux éditions Maylender.
Et en août 1932, il avait photographié sa mère Cécilia y Madrazo sur son lit de mort.
Nus Femmes et Mode | Années 30 à sa mort9
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